Placements retraite

Le combat entre l’immobilier & l’assurance-vie

Par Camille.L

Solidité de l’immobilier ou souplesse de l’assurance vie ? Comment bien choisir ?

Le choix peut être cornélien entre ces deux placements de retraite. Afin d’en comprendre les mécanismes et faire le bon choix, nous avons dressé un tableau regroupant leurs différences.

 

 

 

IMMOBILIER

ASSURANCE-VIE

 

 

 

 

 

 

Ticket d’entrée & Financement

Recours au crédit généralement nécessaire.

Le contexte fait que les taux sont peu élevés, l’emprunt devient un effet de levier pour construire son patrimoine.

Attention toutefois, les critères sont de plus en plus drastiques et un effort personnel est souvent demandé pour équilibrer l’opération.

 

Il faut disposer de liquidités immédiates.

Pas d’endettement.

Possibilité de verser un montant unique ou investir une même somme régulièrement.

Attention à l’ouverture, il faudra verser un montant minimum.

 

 

 

 

 

 

Frais

–      Droits de mutation facturés entre 7 et 8 % de la valeur du bien.

–      Eventuellement frais de gestion locative

–      La Quote-Part des charges de copropriété qui sont non récupérables, possibilité de travaux, primes d’assurances et taxes foncières

–      Frais sur versements facturés entre 0 et 5%.

–      Frais sur les capitaux gérés entre 0.5 à 1%.

–      Peuvent s’ajouter des frais d’arbitrage jusqu’à 1%.

–      Possibilité de gestion déléguée, 0 à 1% par an sur la totalité du capital généré

 

 

 

 

Sécurité

L’immobilier est plus stable que la bourse.

En revanche, l’envolée des prix de la pierre depuis plus de 20 ans peut faire oublier que ce marché peut baisser un jour avec le risque de dévalorisation d’un bien acheté trop cher.

De plus les problèmes locatifs existent.

La perte de rendement peut donc être aussi liée à des impayés de loyers mais également de la vacance prolongée du bien.

Le plus sécuritaire est le fonds en euros. Elle garantie en théorie la totalité du capital.

Toutefois et en vue de l’inflation le gain est quasi nul.

La notion de risque dépend de l’évolution souvent erratique des marchés financiers.

 

 

 

Disponibilité

Obligation de se dessaisir du bien entier même si le besoin d’argent est inférieur au prix du bien.

De plus, les délais de cession se comptent sur plusieurs mois (Minimum 3 mois)

Qui plus est, la liquidité est liée à la localisation et la bonne estimation du prix de marché.

Les fonds sont vite mobilisables.

Il faut simplement procéder à un rachat partiel ou total pour récupérer les fonds en quelques semaines.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiscalité

En cas de location nue, les loyers sont taxés au régime des revenus fonciers soit au barème progressif de l’impôt sur le revenu (17.2% de prélèvements sociaux).

 

La loi en revanche prévoit des abattements par année de détention (cession).

Enfin, la pierre est la cible de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dès que celle-ci excède 1.3 million d’€.

Fiscalité relativement avantageuse.

L’assuré est taxé sur les gains que s’il procède à des rachats

 

Transmission

Pas d’avantage spécifique

Les héritiers devront régler les droits de succession. (Barème progressif)

Outil successoral indéniable.

En cas de décès, les sommes sont transmises aux bénéficiaires et n’entrent pas dans la succession (versements avant 70 ans).